Installation de la culture

Méthodes

Semis direct

• Respecter de l'écartement et du nombre de grains par poquet
• Utiliser des semences de bonne qualité avec un bon taux de germination (80 % et plus)
• Les dates de semies sont fonction du régime des pluies

Semis par poquet

Avantages

• Économie de main d'œuvre en début de végétation
• Les plantes ne subissent pas de chocs physiologiques
• Le cycle est plus court
• Il se prête mieux à la culture mécanisée sur de grandes parcelles
• Les rendements sont assez comparables à ceux obtenus avec repiquage, si le semis est fait en lignes continues

Semis en ligne

Inconvénients

• La totalité de la rizière doit être prête au même moment
• Il nécessite plus de semences
• La maîtrise de l'eau est plus délicate
• Le planage est plus rigoureux
• Les sarclages sont plus nombreux, ou l'utilisation d'herbicide est plus importante
• Les pertes éventuelles dues aux prélèvements de graines par des oiseaux et insectes

Installation de la pépinière et le repiquage

• Une bonne pépinière produit des plantules vigoureuses qui sont à répiquer au camp
• Il faut conserver quelques plantules supplémentaires et les placer dans le champ - elles serviront à remplacer celles qui pourraient mourir
• Quelques jours après le repiquage, visiter le champ et remplacer les plantules qui n'ont pas pris et les manquants

Une pépinière installée à côté d'un champ du riz

Avantages

• Dans les écologies rizicoles à fort risque d’inondation au début du cycle du riz, on recommande le repiquage pour faciliter le développement rapide des plantules
• Avec le repiquage on applique les densités de plants recommandées selon les variétés et les écologies (bas-fond pluvial, irrigué)
• Le repiquage permet d’économiser la semence
• Facilite le désherbage et les autres travaux d’entretien

Des producteurs entrain de réaliser le repiquage

Inconvénients

• Le cycle du riz repiqué est allongé par rapport au cycle du riz en semis direct à cause du choc de repiquage
• Le repiquage nécessite une main-d’œuvre importante (30 à 40 homme-jours par hectare)
  

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